Peu importe le domaine manufacturier, les pannes et les bris représentent un enjeu important. A-t-il des moyens de réduire les perte financières, des retards de livraisons, l’intervention d’une équipe d’urgence et toutes ces autres complications qui y sont liées? Bien que l’usure des pièces soit inévitable, depuis quelques années, les manufacturiers se font proposer plusieurs types de maintenance ayant toute la promesse de réduire au maximum les inconvénients des pannes et des bris.
Maintenance prédictive, préventive ou corrective: comme s’y retrouver et surtout, comment choisir?
En quoi consistent les différents types de maintenance?
Maintenance préventive
La maintenance préventive est certainement la méthode la plus traditionnelle de celles présentées dans cet article. Selon l’AFNOR1, il s’agit d’une “maintenance exécutée à des intervalles prédéterminés ou selon des critères prescrits et elle est destinée à réduire la probabilité de défaillance ou la dégradation du fonctionnement d’un bien”.
En d’autres mots, c’est une méthode où la prévention se fait à travers des inspections périodiques, au même titre qu’il est recommandé de faire inspecter sa voiture tous les 5 000 km à 8 000 km.
La maintenance préventive se retrouve principalement sous deux formes :
- Systématique: une maintenance planifiée en fonction du temps ou du nombre d’unités produites. Ex: la pièce A est remplacée tous les 4 mois ou après la production de 10 000 unités.
- Conditionnelle: surveillance des signes d’usure ou d’indice de fatigue. Ex: on remplace des pneus lorsque l’usure réduit l’épaisseur des scions à X mm.
Maintenance prédictive
La maintenance prédictive (aussi appelée prévisionnelle ou anticipée) a pour but d’anticiper l’état de dégradation avant sa détérioration complète. Elle part du principe que chaque pièce, système ou élément présente des signes (visibles ou non) annonçant une défaillance, un bris ou une panne. À l’aide d’appareils (le plus souvent des capteurs intelligents), les éléments à risques sont monitorés en mesurant la température, les vibrations, la pression, les décibels, etc. Afin de prédire un problème avant même qu’il ne survienne. En d’autres mots, avec un cumul de données, la maintenance prédictive cherche à éviter l’immobilisation de la production en favorisant les interventions planifiées.
Maintenance prédictive
La maintenance corrective représente l’ensemble des tâches effectuées pour corriger ou réparer l’équipement défaillant. Le but est simple: remettre en état de marche les systèmes en panne ou en fin de vie utile.
Ce type de maintenance est, dans la plupart des cas, inévitable puisqu’il représente la suite logique des types de maintenance préventive et prédictive. En effet, la maintenance corrective peut être programmée (une inspection détermine qu’une pièce est trop usée) ou pas (bris imprévu). Elle représente un problème lorsque seule cette méthode est utilisée car ceci entraîne des temps d’arrêt, des pertes et des retards coûteux. D’ailleurs, les experts parlent beaucoup du “80-20” pour la maintenance : 80% préventive/prédictive et 20% corrective.
Comment choisir son type de maintenance?
Dans cet article, nous n’aborderons pas la combinaison de plusieurs types de maintenance (puisque les possibilités sont infinies), mais bien la comparaison des trois méthodes citées précédemment.
Bien que chaque entreprise soit unique, les questionnements et les réflexions quant aux choix d’une maintenance sont très similaires.
1. Quels sont les frais “cachés” de votre maintenance actuelle?
La première étape est d’examiner de façon réelle et honnête l’ensemble des coûts de votre situation actuelle. Bien évidemment, il faut prendre en considération le coût des pièces de remplacement, le coût de la main-d’oeuvre de l’équipe d’entretien, mais il est primordial de faire ressortir combien vous coûtent les pannes et les temps d’arrêts non planifiés:
- Employés payés alors que la chaîne de production est en panne
- Pertes de matières premières
- Retard de livraison
- Perte de contrat
2. À quoi ressemble votre réalité?
Est-ce que votre entreprise manufacturière fonctionne en dehors des heures de travail de l’équipe de maintenance? Est-ce que les pièces de remplacement sont facilement disponibles? Est-ce qu’il est possible de faire en tout temps une inspection visuelle de l’ensemble de vos équipements? Quels sont les problèmes récurrents que vous cherchez à corriger?
3. Combien ça coûte?
Bien évidemment, le coût total varie selon vos besoins spécifiques, mais Soralink a préparé une comparaison approximative si la même compagnie utilisait l’une des trois méthodes de maintenance. À noter que la maintenance corrective est abordée en tant que seule méthode de maintenance.
Dans cette simulation, il y a un bris non planifié au temps #1 et au temps #6. Nous avons cru bon de séparer les frais de maintenance, de réparation et de pertes en tout genre. Le tout est illustré en milliers de dollars.
*Attention: il s’agit d’une simulation pour une entreprise X. Bien que les chiffres soient uniques à cette simulation, l’ensemble des résultats sera similaire peu importe l’entreprise manufacturière. *
La maintenance corrective

La maintenance préventive

La maintenance prédictive (Soralink vs les autres fournisseurs)
Il est à noter que ce type de maintenance est souvent associé à un coût de départ élevé. Chez Soralink, puisque notre but est de rendre cette maintenance accessible à tous, nous offrons un abonnement mensuel, sans investissement de départ.


4. Faire son choix de maintenance
En rassemblant les informations de #1, #2 et #3, il vous est désormais possible de faire votre choix de maintenance. Le but ultime sera de choisir une méthode qui respecte votre réalité, votre budget et surtout, qui présente des avantages sur votre situation de départ décrite au #1.
Si vous désirez en savoir plus sur la maintenance prédictive, les experts de Soralink seront ravis de discuter avec vous de vos enjeux, de votre réalité et de vos besoins. Vous pouvez nous contacter à info@soralink.co , nous suivre sur LinkedIn ou vous abonnez à notre infolettre pour ne rien manquer les dernières nouvelles dans ce domaine.
Notes
1. Extrait de la norme NF EN 13306 X 60-319 de juin 2001